Salaire Pilote de Ligne 2025 : Rémunération, Carrière & Perspectives

Le métier de pilote de ligne attire toujours autant, surtout avec une rémunération qui peut grimper très haut. En 2025, les salaires évoluent, la demande explose, et les opportunités sont partout. On vous dit tout.

Pilote de ligne en cockpit moderne

Les chiffres changent, les compagnies recrutent à fond, et les jeunes pilotes entrent sur le marché avec des opportunités inédites. En 2025, le salaire d’un pilote de ligne n’a jamais été aussi stratégique à comprendre.

1. Comprendre le Salaire d'un Pilote de Ligne en 2025 : Les Chiffres Clés

Le salaire d’un pilote de ligne en 2025 n’est pas une simple ligne sur un bulletin. C’est un puzzle fait de prime, de compétences, de vol et de discipline. Et cette année, les tendances montrent une forte croissance.

1.1. Quel est le salaire moyen d'un pilote de ligne en France en 2025 ?

En 2025, le salaire brut mensuel d’un pilote de ligne en France varie entre 8 000 € et 15 000 €. Cette fourchette est encadrée par la convention collective du transport aérien, mais elle s’ajuste selon l’expérience, la flotte et la compagnie.

Ce qui fait la différence, ce n’est pas seulement le grade, mais aussi la manière dont les heures de vol sont comptabilisées.

Et là où c’est rigolo, c’est que certains pilotes touchent plus en un mois que d’autres en six. Tout dépend du planning, de la météo, et de la ponctualité du chef.

1.2. Combien gagne un pilote de ligne en début de carrière (copilote) en 2025 ?

Au début de carrière, un copilote touche entre 3 000 € et 4 000 € brut par mois. En net, ça donne entre 2 300 € et 2 800 €, comme mentionné dans les données du site hellowork.com.

Ce salaire se compose d’une part fixe, mais surtout d’une part variable. L’indemnité kilométrique, les primes d’atterrissage, les primes de nuit, et même les frais de déplacement entre domicile et aéroport sont inclus.

Parfois, ça peut faire sourire : un pilote qui vit à 50 km de l’aéroport peut se faire rembourser ses trajets comme s’il traversait tout le pays.

Et puis il y a les vols courts, souvent au départ de Paris ou de Lyon. Rien de très glamour, mais ça fait des heures. Beaucoup d’heures.

1.3. Quel est le salaire d'un commandant de bord expérimenté en 2025 ?

Un commandant de bord expérimenté peut toucher 10 000 € par mois, voire 19 000 € s’il pilote un A380 ou un long-courrier intercontinental.

Chez Air France, certains pilotes dépassent même les 300 000 € annuels. Et non, ce n’est pas une blague de bar.

Ça inclut les primes, bien sûr. Mais aussi les heures supplémentaires, les vols de dernière minute, et parfois même les décalages horaires qui durent une semaine.

Et là où c’est impressionnant, c’est que ces pilotes ne sont pas seulement payés pour voler. Ils sont payés pour gérer, décider, superviser, et parfois calmer un passager hystérique à 11 000 mètres d’altitude.

Parce que oui, le commandant, c’est aussi le chef de cabine des chefs.

Commandant de bord pilotant un Airbus A380

2. Facteurs Clés Influant sur le Salaire d'un Pilote de Ligne

Le salaire d’un pilote ne dépend pas que de ses heures de vol. Il y a plein d’autres choses qui jouent. Et en 2025, certaines sont devenues encore plus importantes.

2.1. L'impact du type d'avion piloté sur la rémunération

Piloter un A220, c’est bien. Mais piloter un A350, c’est autre chose.

Plus l’avion est gros, complexe, ou long-courrier, plus la rémunération grimpe. Pourquoi ? Parce que la formation est plus longue, la responsabilité est plus lourde, et les erreurs coûtent cher.

Un pilote d’A380 doit maîtriser des dizaines de procédures, des milliers de paramètres, et surtout, il doit pouvoir dormir deux heures en plein vol sans que personne s’en rende compte.

Et oui, c’est autorisé. Tant que le copilote est éveillé.

2.2. L'influence de la compagnie aérienne sur le salaire du pilote

Les compagnies low-cost comme Ryanair ou Wizz Air offrent des salaires plus bas. Mais elles recrutent massivement. En 2025, Wizz Air prévoit d’embaucher 4 300 pilotes d’ici 2030.

Air Canada, elle, mise sur la technologie et la stabilité. Avec des flottes modernes et des primes attractives, elle attire les talents du monde entier.

Et puis il y a les compagnies nationales comme Air France. Leurs pilotes sont parmi les mieux payés d’Europe. Pourquoi ? Parce qu’elles prennent en charge une partie des charges sociales, ce qui fait une énorme différence sur le revenu net.

Mais attention : plus le salaire est haut, plus les exigences sont strictes. Et la pression, elle, ne se paie pas.

2.3. L'expérience et l'ancienneté : des atouts majeurs pour le salaire

En 2025, il faut entre trois et cinq ans pour devenir commandant de bord sur monocouloir. Entre 11 et 15 ans pour le devenir sur gros-porteur.

Et chaque année compte.

Chaque vol, chaque heure, chaque atterrissage. Tout est tracé, tout est noté, tout est évalué.

Et plus on a d’ancienneté, plus on choisit ses vols. Ou presque. Parce que même les vétérans doivent parfois partir un dimanche matin à 5h, avec un temps de chien.

Mais ils sont payés pour ça. Et bien payés.

2.4. Les types de vols : court, moyen ou long-courrier

Les long-courriers, c’est là que le salaire explose. Pourquoi ? Parce que les décalages horaires, les nuits à l’hôtel, les repas étranges, et les vols de 14 heures d’affilée, ça use.

Alors les compagnies compensent. Avec des primes, des jours de repos, et parfois même des week-ends offerts.

Mais ce n’est pas donné à tout le monde. Il faut d’abord prouver qu’on peut gérer le stress, la fatigue, et un passager qui pense que le cockpit, c’est une chambre d’hôtel.

Type de vol Salaire brut moyen Primes spécifiques
Court-courrier 8 000 - 12 000 € Primes de nuit, de week-end
Moyen-courrier 10 000 - 15 000 € Primes kilométriques
Long-courrier 12 000 - 19 000 € Décalage horaire, repos compensateurs

3. Devenir Pilote de Ligne en 2025 : Formation et Exigences du Métier

En 2025, devenir pilote de ligne, c’est possible. Mais ce n’est plus seulement une question de rêve. C’est une question de stratégie.

3.1. Les formations pour embrasser la carrière de pilote de ligne

Plusieurs chemins mènent au cockpit.

Il y a la voie classique : bac scientifique, prépa, concours de l’ENAC. Sélectif ? Oui. Long ? Oui. Mais prestigieux.

Il y a aussi les formations "cadets", comme celle de Ryanair ou d’Air France. Financées par la compagnie, elles offrent souvent une promesse d’embauche.

Et puis il y a les écoles privées, comme Astonfly, qui forment des centaines de pilotes chaque année. Avec des simulateurs, des avions dernier cri, et parfois même une vidéo Instagram pour motiver les candidats.

Parce que oui, en 2025, on recrute aussi sur Instagram.

Et le contenu, c’est du lourd : des atterrissages en montagne, des vues du Viaduc de Millau, des hangars pleins d’avions prêts à décoller.

Ça donne envie. Et ça marche.

École de pilotage avec simulateurs modernes

3.2. Les aptitudes physiques et mentales requises pour le pilote

Le métier exige une hygiène de vie d’une grande rigueur.

Pas d’alcool, pas d’excès, pas de nuits blanches. Et surtout, une visite médicale annuelle. Sans faille.

Le moindre problème de vue, de cœur, ou de sommeil peut coûter le brevet. Et la carrière.

Alors les pilotes surveillent tout. Leur alimentation, leur sommeil, leur stress.

Et ils apprennent à gérer l’incertitude. Le temps qui change, les pannes techniques, les passagers agités.

Parce que oui, un pilote, c’est aussi un psychologue en uniforme.

3.3. Les missions et responsabilités du pilote de ligne

Le pilote, c’est le garant de la sécurité.

Avant le vol, il prépare le plan de route, calcule le carburant, vérifie la météo, et briefe l’équipage.

Pendant le vol, il gère les systèmes, communique avec le contrôle aérien, et surveille chaque détail.

Et après ? Il fait le bilan. Il signe les documents. Et parfois, il répond aux questions d’un passager curieux qui pense qu’il a passé son vol à boire du café.

Mais non. Il a passé son vol à sauver des vies. Silencieusement.

4. Perspectives d'Évolution et Environnement de Travail du Pilote de Ligne

En 2025, le ciel n’a jamais été aussi ouvert. La pénurie de pilotes est réelle, et les opportunités sont partout.

4.1. Un marché de l'emploi en pleine croissance pour les pilotes

Boeing prévoit un besoin de 612 000 pilotes dans les 20 prochaines années. Dont 115 000 en Europe.

Et en 2025, les compagnies recrutent partout. Pas seulement en Europe, mais aussi en Asie, en Afrique, et en Amérique du Sud.

Ryanair veut embaucher 2 000 pilotes en trois ans. Air Canada ajoute plus de 80 avions à sa flotte. Et les écoles de pilotage sont saturées.

C’est simple : s’il y a un métier en tension, c’est bien celui-là.

4.2. Les évolutions de carrière possibles pour un pilote de ligne

Après avoir été commandant de bord, on peut devenir pilote instructeur, conseiller technique, ou expert en sécurité.

On peut aussi passer à l’aviation d’affaires, où les vols sont plus courts, mais les avions plus luxueux.

Ou même, pourquoi pas, devenir pilote de fret. Parce que oui, les colis, ça vole aussi.

Et il y a ceux qui raccrochent les commandes pour devenir formateurs. Pour transmettre ce qu’ils ont appris, souvent dans des conditions extrêmes.

Parce que voler, c’est bien. Mais enseigner à voler, c’est encore mieux.

4.3. L'environnement de travail : entre cockpit et travail d'équipe

Le cockpit, c’est un bureau à 11 000 mètres.

Mais ce n’est pas un lieu isolé. Le pilote collabore avec le copilote, les hôtesses, les stewards, et le contrôle aérien.

Et souvent, les plannings de vol sont connus peu de temps à l’avance. Ce qui ajoute une dose de stress, mais aussi de piquant.

Parce que oui, chaque vol est une aventure. Même si on fait le même trajet depuis dix ans.

4.4. Le cas particulier des pilotes de l'Armée de l'air

En 2025, un pilote de l’Armée de l’air gagne jusqu’à 2 636 € net par mois, hors primes.

Mais il est nourri, logé, et couvert pour la retraite. Et l’Armée paie la formation.

Alors même si le salaire est plus bas, les conditions globales peuvent compenser.

Et puis, piloter un avion de chasse, ce n’est pas la même chose que d’atterrir à Roissy.

C’est plus rapide. Plus intense. Plus dangereux.

Mais aussi, plus gratifiant.

Pilote de l'Armée de l'air en vol

5. Les entreprises qui recrutent des pilotes de ligne

En 2025, tous les vents sont favorables.

Les compagnies commerciales, low-cost, régionales, d’affaires, de fret… Toutes recrutent.

Air Canada, par exemple, recrute à Toronto, Montréal, Winnipeg et Vancouver. Et elle promet des carrières inégalées sur des flottes modernes.

Les pilotes peuvent choisir leurs bases, leurs types d’avions, leurs longueurs de vol.

Mais attention : les candidatures sont scrutées. Et les agences qui préparent aux entretiens ? Elles sont vite repérées.

Parce que Air Canada, elle, veut des pilotes sincères. Pas des réponses apprises par cœur.

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FAQ : Les questions que tout le monde se pose

Quand les plannings de vol sont connus peu de temps à l'avance.

C’est fréquent. Surtout en low-cost. Les plannings peuvent être publiés seulement quelques jours avant. Ce qui rend la gestion de la vie personnelle compliquée. Mais c’est comme ça. Le ciel, c’est pas un 9h-17h.

Les décalages horaires peuvent être éprouvants à gérer sur le long terme.

Oui. Très. Surtout sur les long-courriers. Un pilote peut passer du décalage +8 au -5 en une semaine. Et dormir dans des hôtels bizarres, à Tokyo ou à Santiago. Mais il est payé pour ça. Et bien payé.

Le commandant de bord doit s'appliquer une hygiène de vie d'une grande rigueur.

Absolument. Pas d’alcool 12 heures avant le vol. Pas de médicaments sans autorisation. Et surtout, un sommeil de qualité. Parce qu’un pilote fatigué, c’est un danger. Pour tout le monde.

Il faut sans cesse que le pilote de ligne gère l'incertitude technique et météorologique.

Oui. La météo change. Les pannes arrivent. Et un orage en altitude, ce n’est pas une petite pluie d’été. Mais avec l’expérience, on apprend à gérer. À anticiper. À décider. Et à rassurer. Même quand on a peur soi-même.

Sarah Dubois

Sarah Dubois

Experte en Orientation Professionnelle

Spécialiste en développement de carrière avec plus de 8 ans d'expérience dans l'accompagnement professionnel. Sarah aide les candidats à identifier leurs objectifs de carrière et à naviguer efficacement sur le marché de l'emploi moderne.

Expertise : Formation professionnelle, reconversion, développement de carrière