Salaire Moyen aux États-Unis en 2025 : Guide Complet pour Expatriés et Curieux

Quel est le salaire moyen aux États-Unis en 2025 ? Tout ce que VOUS devez savoir avant de sauter le pas.

Le salaire moyen aux États-Unis en 2025 s’élève à 82 932,94 dollars par an, soit environ 6 900 dollars par mois. Ce chiffre, bien plus élevé qu’en France, attire bon nombre d’expatriés. Pourtant, derrière cette moyenne flatteuse se cache une réalité bien plus complexe.

Le coût de la vie, les écarts régionaux, le système de santé privé, ou encore les conditions de travail très différentes du modèle européen, tout joue. Et ça va VOUS permettre de mieux évaluer si ce rêve américain correspond à VOS attentes.

Vue panoramique d'une ville américaine avec des gratte-ciel

Salaire annuel moyen : chiffres clés pour 2025

À première vue, le salaire moyen américain fait rêver. En 2025, il atteint 82 932,94 USD selon les données de tradingeconomics, en hausse régulière depuis les 55 000 dollars du début des années 1990. Le pic a même été atteint en 2021, avec plus de 84 000 dollars. Cependant, ce salaire annuel est une moyenne nationale. Il inclut à la fois les cadres de la Silicon Valley et les employés de fast-food à 7,25 dollars de l’heure.

C’est là qu’intervient une nuance essentielle. Le salaire médian, souvent plus parlant, est plus bas. Il se situe autour des 60 000 à 65 000 dollars, ce qui signifie qu’au moins la moitié des travailleurs gagnent moins que la moyenne nationale. Les très hauts revenus, particulièrement dans la tech ou la finance, faussent l’image globale.

Et ce n’est pas tout. Les Américains sont souvent rémunérés à l’heure, surtout dans les emplois peu qualifiés. Selon les données récentes, plus de 80 % des travailleurs payés à l’heure gagnent moins de 20 dollars par heure. Ça va VOUS permettre de comprendre que la moyenne ne reflète pas toujours la réalité quotidienne.

💡 Saviez-vous que...

Le salaire moyen aux États-Unis est une statistique qui peut masquer d'importantes inégalités. Alors que le salaire médian donne une image plus juste de ce que gagne la majorité de la population, la moyenne est souvent tirée vers le haut par les très hauts revenus.

Salaire minimum fédéral : 7,25 dollars, mais attention !

Le salaire minimum fédéral aux États-Unis est bloqué à 7,25 dollars de l’heure depuis 2009. Ce montant, qui équivaut à peine 7 euros, semble dérisoire comparé au SMIC français. Pourtant, il ne s’applique pas à tous les États ni à tous les secteurs. C’est ce qui rend le système américain si particulier.

En réalité, de nombreux États et villes ont adopté leur propre salaire minimum, souvent bien supérieur. À San Francisco, il atteint 18,07 dollars de l’heure en 2025. À Seattle, c’est 19,97 dollars. Même à Chicago, la moyenne est de 15,80 dollars. Dans le District de Columbia, le taux grimpe à 17,50 dollars. C’est donc une vraie mosaïque, où le lieu de travail fait toute la différence.

Carte des États-Unis montrant les salaires minimums par État

Toutefois, certains États comme l’Oklahoma ou le Wyoming n’ont pas de salaire minimum spécifique. Ils appliquent donc celui fixé par le gouvernement fédéral. Un travailleur à plein temps à ce tarif gagne à peine 15 080 dollars par an, ce qui place bien en dessous du seuil de pauvreté. Une situation inimaginable en Europe, mais réelle aux États-Unis.

Quel est votre "Potentiel Salarial Américain" ?

Répondez à quelques questions pour estimer où vous pourriez vous situer.

1. Dans quel secteur d'activité travaillez-vous ou souhaitez-vous travailler ?

Salaires par secteur : où gagne-t-on vraiment bien sa vie ?

Le secteur d’activité pèse lourdement sur la rémunération. En 2025, les écarts sont colossaux.

Dans la technologie, par exemple, un développeur senior peut toucher entre 120 000 et 180 000 dollars par an, surtout en Californie ou à Austin. Un chef de produit expérimenté dépasse souvent les 150 000 dollars. La finance suit de près, avec des salaires annuels de 130 000 à 200 000 dollars à Wall Street, primes comprises.

Les professions médicales restent parmi les mieux rémunérées. Un dentiste gagne en moyenne 137 000 dollars par an. Un chirurgien ou un spécialiste en cardiologie peut dépasser 300 000 dollars. Même un généraliste se positionne autour de 250 000 dollars, bien au-dessus de la moyenne nationale.

Secteur d'Activité Exemple de Poste Salaire Annuel Moyen (USD)
Technologie Développeur Senior 120 000 - 180 000
Finance Analyste Financier Senior 130 000 - 200 000
Santé Chirurgien Cardiologue 300 000+
Hôtellerie/Restauration Serveur (hors pourboires) 20 800 - 31 200 (10-15$/h)
Commerce Vendeur au détail 25 000 - 45 000

À l’opposé, les emplois dans l’hôtellerie-restauration, le commerce ou le nettoyage offrent des salaires bien plus modestes. Un serveur peut compter sur 10 à 15 dollars de l’heure hors pourboires. En comptant les tips, certains dépassent les 40 000 dollars par an, mais ce revenu n’est pas garanti. Et en dehors des grandes villes, les pourboires sont rares.

Désormais, VOUS comprenez que le salaire moyen est une moyenne trompeuse. Il faut regarder le métier, le niveau d’expérience, et surtout l’endroit où il est exercé. D'ailleurs, notre guide sur les métiers d’avenir pourrait VOUS aider à identifier les secteurs porteurs, peu importe l’endroit où VOUS vous trouvez.

Niveau de vie : un salaire élevé n’est pas synonyme de richesse

Voici l’erreur classique. Croire qu’un salaire de 80 000 dollars aux États-Unis équivaut à un pouvoir d’achat supérieur à 5 000 euros en France. C’est là que le bas blesse.

Le coût de la vie varie énormément. Dans des villes comme San Francisco, New York ou Boston, un loyer pour un deux pièces peut grimper à 3 500 dollars par mois. Dans une banlieue californienne, il faut compter au moins 2 500 dollars. Et ce n’est qu’un poste budgétaire.

Le plus lourd, c’est la santé. Aux États-Unis, le système est privé. Même avec une couverture par l’employeur, la prime mensuelle peut atteindre 500 à 800 dollars. Sans parler des franchises, qui peuvent s’élever à 5 000 dollars par an. Un simple scanner coûte souvent 2 000 dollars sans assurance. Ce n’est pas une exagération, c’est la réalité.

Graphique comparatif du coût du logement et de la santé aux États-Unis

L’éducation est un autre gouffre. Pour un enfant dans une école privée, comptez 20 000 à 40 000 dollars par an. L’université ? Entre 30 000 et 60 000 dollars annuels, tous frais compris. Un fardeau inimaginable en Europe.

Toutefois, certains postes sont moins chers. L’alimentation, l’essence, ou les vêtements sont souvent plus abordables qu’en France. Et les impôts locaux varient selon les États. Le Texas, par exemple, n’a pas d’impôt sur le revenu. Mais ce gain est souvent compensé par des taxes de vente élevées.

Ça va VOUS permettre de voir que le salaire net, après impôts, assurance santé, loyer et éducation, peut vite fondre comme neige au soleil.

🚨 Attention aux dépenses cachées !

  • L'assurance santé est un budget majeur, même avec une couverture employeur.
  • Les frais d'éducation (crèche, école privée, université) sont exorbitants.
  • Les impôts locaux et taxes de vente varient fortement d'un État à l'autre.
  • N'oubliez pas les pourboires (tips), qui sont une part essentielle de la rémunération pour de nombreux services.

Droit du travail américain : pas de congés payés garantis

Ici, la culture du travail est radicalement différente. Contrairement à la France, il n’existe aucune loi fédérale imposant un minimum de congés payés ou de congés maladie. Rien. Ces avantages sont négociés au niveau de l’entreprise, dans le contrat.

En moyenne, un salarié américain dispose de 15 à 21 jours de congés payés par an. Mais ce n’est pas automatique. Certains emplois, surtout dans les services, n’en offrent aucun. Et le congé maladie ? Il est souvent intégré dans les congés payés, ou inexistant. Un employé malade peut devoir utiliser ses jours de repos, ou ne rien toucher.

La semaine légale est de 40 heures, mais il n’est pas rare de travailler 45 à 50 heures sans compensation. Les cadres, classés comme "exemptés", ne sont pas payés à l’heure et ne reçoivent pas d’heures supplémentaires. Leur rémunération est forfaitaire.

Et les heures supplémentaires ? Seuls les employés "non exemptés", payés à l’heure, y ont droit. Au-delà de 40 heures, ils doivent être payés 1,5 fois leur taux horaire. Mais beaucoup choisissent de ne pas les déclarer. Un phénomène courant, surtout dans les PME.

C’est donc un système basé sur la négociation et la confiance. Mais aussi sur le risque. Un licenciement peut survenir du jour au lendemain, sans préavis ni indemnités. Le contrat de travail est souvent "at will", c’est-à-dire révocable à tout moment.

Écarts régionaux : New York n’est pas Omaha

Les États-Unis, c’est un pays immense. Et les salaires varient autant que les climats.

En 2025, les salaires moyens les plus élevés se concentrent dans :

  • Le Massachusetts : plus de 85 000 dollars par an
  • Le New Jersey : environ 83 500 dollars
  • La Californie : proche de 83 000 dollars
  • L’État de Washington : 82 500 dollars
  • New York : 81 000 dollars

Ces États offrent des emplois bien rémunérés, surtout dans les secteurs de la tech, de la finance ou de la santé. Mais le coût de la vie suit. À San Francisco, un salaire de 120 000 dollars peut suffire à vivre, mais pas à épargner.

À l’inverse, dans des États comme l’Alabama, le Mississippi ou l’Arkansas, le salaire moyen est bien plus bas, autour de 50 000 à 55 000 dollars. Mais le coût de la vie est aussi moitié moins cher. Un logement abordable, des impôts faibles, une vie plus simple.

Ça va VOUS permettre de faire un choix stratégique. Si VOUS visez un haut salaire, visez les grandes métropoles. Si VOUS cherchez un équilibre vie privée / vie professionnelle, les zones rurales ou semi-urbaines peuvent être plus intéressantes.

Expatriation : est-ce vraiment le rêve américain ?

Alors, faut-il partir aux États-Unis ? La réponse dépend de VOS priorités.

Si VOUS êtes dans la tech, la finance, ou la santé, et que VOUS avez une bonne maîtrise de l’anglais, les opportunités sont réelles. Les salaires sont attractifs, l’environnement dynamique, l’innovation omniprésente. Et le mode de vie peut être très agréable, surtout dans les villes cosmopolites.

Mais VOUS devez être prêt à composer avec un système de santé coûteux, des congés limités, et une culture du travail exigeante. Le "dream job" américain peut vite devenir un cauchemar si VOUS n’êtes pas bien préparé.

Illustration d'un passeport et d'un visa américain

Et surtout, le visa. Il n’est pas donné. Il faut un employeur parrain, un contrat solide, et souvent des années d’expérience. Les VAE (visa d’affaires ou de tourisme) ne permettent pas de travailler légalement. Trop de gens croient pouvoir "tenter leur chance" sur place. C’est risqué, et souvent illégal.

Si VOUS envisagez sérieusement l’expatriation, mieux vaut passer par une entreprise internationale, un programme d’échange, ou un contrat de détachement. Sinon, préparez un budget confortable pour vivre au moins six mois sans revenu. Tiens, notre guide complet pour trouver et réussir un emploi pourrait vous donner des pistes pour bien préparer votre dossier.

Questions fréquentes (FAQ)

Quand on sait que la majorité des Américains sont rémunérés à l’heure, comment expliquer un salaire moyen si élevé ?

Le salaire moyen est tiré vers le haut par les très hauts revenus, notamment dans les grandes entreprises technologiques ou financières. Les cadres dirigeants, les ingénieurs seniors ou les spécialistes médicaux gagnent plusieurs fois la moyenne, ce qui fausse le calcul. Le salaire médian, plus représentatif, est bien plus bas.

Le coût de la vie est-il forcément plus élevé aux États-Unis ?

Pas partout. Dans les grandes villes, oui, surtout pour le logement et la santé. Mais dans les zones rurales ou les petites villes, le coût de la vie est souvent inférieur à celui de la France. L’essence, la nourriture, les vêtements sont généralement moins chers.

Un salaire de 70 000 dollars par an est-il bon aux États-Unis ?

Oui, mais ça dépend de l’endroit. À New York ou San Francisco, ce salaire est correct, mais ne permet pas de luxe. Dans le Midwest ou le Sud, il offre un excellent niveau de vie, avec possibilité d’acheter une maison et d’épargner.

Les Américains paient-ils plus d’impôts qu’en France ?

Les taux d’imposition varient selon les États. L’impôt fédéral est progressif, allant de 10 % à 37 %. Mais il n’y a pas d’impôt sur la fortune. En revanche, les taxes locales, les assurances santé et les frais d’éducation peuvent compenser cette différence. Au passage, vous pouvez consulter notre guide sur le Centre des Finances Publiques pour comprendre comment cela fonctionne en France.

Conclusion

Le salaire moyen aux États-Unis en 2025 est impressionnant sur le papier. Mais derrière ce chiffre se cache une réalité bien plus nuancée. Le salaire minimum est bas, le coût de la vie élevé dans les grandes villes, et le système de protection sociale très différent du nôtre.

Si VOUS envisagez une expatriation, ne regardez pas seulement le montant du salaire. Analysez le coût de la vie local, les taxes, l’assurance santé, les congés, et surtout les conditions de travail. Un bon salaire ne fait pas tout.

Et surtout, informez-VOUS. Un rêve bien préparé a bien plus de chances de devenir réalité.

Sarah Dubois

Sarah Dubois

Experte en Orientation Professionnelle

Spécialiste en développement de carrière avec plus de 8 ans d'expérience dans l'accompagnement professionnel. Sarah aide les candidats à identifier leurs objectifs de carrière et à naviguer efficacement sur le marché de l'emploi moderne.

Expertise : Formation professionnelle, reconversion, développement de carrière