Formation Ambulancier : Guide Complet 2025 pour Devenir Ambulancier ou Auxiliaire
Vous hésitez encore entre un métier stable, utile, proche des gens, et une carrière qui vous fait vibrer chaque matin ?
Peut-être que vous n’avez pas encore croisé le regard d’un patient rassuré par votre présence.
Ça pourrait bien être le vôtre, ce regard.
Qu’est-ce qu’un Ambulancier et quelles sont ses missions ?
Chaque jour, des centaines de personnes comptent sur des professionnels capables d’intervenir à la fois comme conducteurs, soignants, et soutiens humains.
L’ambulancier est bien plus qu’un chauffeur de véhicule médicalisé.
Il incarne un maillon vital entre la détresse et les soins.
Définition et rôle clé
L’ambulancier, titulaire du Diplôme d’État d’Ambulancier (DEA), est un professionnel de santé à part entière.
Son rôle central ? Assurer la sécurité, la continuité des soins, et le transport médicalisé de patients.
Il agit sur prescription médicale ou dans le cadre de l’urgence vitale, toujours sous pression, souvent dans l’urgence.
Concrètement, il conduit un véhicule sanitaire adapté, équipé pour répondre à des situations critiques.
Mais ce n’est pas qu’un volant entre ses mains.
Il a aussi la responsabilité de l’état du matériel, de l’hygiène, et surtout, de la vie d’un autre.
Et ce, même à 3 h du matin, sur une route mouillée, avec un code rouge en attente aux urgences.
Les missions principales de l’Ambulancier
Toutefois, la liste officielle des missions ne rend pas justice à la complexité du quotidien.
Voici ce que ça donne, en vrai.
D’abord, il y a le transport.
Mais pas n’importe lequel.
Il s’agit de déplacer des personnes souvent vulnérables, parfois inconscientes, toujours anxieuses.
L’ambulancier doit adapter son geste à chaque situation : enfant en crise, personne âgée en fin de vie, accidenté en attente d’imagerie.
Ensuite, il intervient en situation d’urgence.
Pas besoin d’être médecin pour sauver une vie.
Grâce à sa formation, il peut poser un masque à oxygène, pratiquer un massage cardiaque, ou identifier un malaise vagal.
Il dispose d’un matériel médical de base, mais surtout, d’un regard aiguisé par l’expérience.
Puis vient la transmission.
À l’arrivée aux urgences, il raconte l’histoire du patient.
Pas juste "il a mal au ventre".
Mais "il a vomi trois fois, sa tension est descendue à 9, il a perdu connaissance pendant 40 secondes".
Ça va vous permettre de gagner des minutes cruciales pour l’équipe médicale.
Il gère aussi l’administratif.
Le dossier d’admission, les bons de transport, les signatures.
Oui, c’est chiant, mais nécessaire.
Sans ça, la prise en charge est bloquée, et le patient attend.
Enfin, il entretient son outil de travail.
Le véhicule, les brancards, les défibrillateurs.
Tout doit être désinfecté, vérifié, fonctionnel.
Parce que le jour où ça tombe en panne, ce n’est pas une voiture qui rate un virage.
C’est une vie qui bascule.
Où l’Ambulancier peut-il exercer ?
Actuellement, les débouchés sont variés, voire surprenants pour certains.
Dans le secteur privé, il travaille pour des entreprises de transport sanitaire, des cliniques, ou des maisons de retraite.
C’est là que la majorité des ambulanciers débutent.
Les horaires sont souvent réguliers, mais les astreintes fréquentes.
Dans le secteur public, il intègre un hôpital via un concours de la Fonction Publique Hospitalière (FPH).
C’est plus stable, avec des conditions de travail encadrées, mais l’accès est sélectif.
Désormais, de plus en plus de jeunes visent ce poste pour la sécurité qu’il offre.
Enfin, certains deviennent indépendants.
Ils roulent sous leur propre enseigne, après avoir obtenu un agrément préfectoral.
C’est risqué au départ, mais très rentable à long terme.
Et surtout, ils sont libres.
Libres de choisir leurs trajets, leurs tarifs, leur rythme.
💡 Point clé à retenir
L’ambulancier est un professionnel de santé essentiel qui assure la continuité des soins en situation d’urgence. Son rôle combine conduite, soins, et accompagnement humain.
D’ailleurs, notre guide sur le métier d’auxiliaire ambulancier pourrait vous aider à mieux comprendre les passerelles possibles.
Formation Ambulancier : Comment obtenir le Diplôme d’État (DEA) en 2025 ?
On ne devient pas ambulancier du jour au lendemain.
Il faut passer par une formation rigoureuse, reconnue par l’État, et validée par un diplôme.
Et en 2025, les choses ont un peu bougé.
Les conditions d’accès à la formation DEA
Premièrement, vous devez avoir le permis B depuis au moins trois ans.
Si vous avez fait de la conduite accompagnée, deux ans suffisent.
Hors période probatoire, bien sûr.
Ensuite, vous avez besoin de l’autorisation préfectorale à la conduite d’ambulance, aussi appelée TARS.
C’est une demande à faire auprès d’un médecin agréé par votre Préfecture.
Elle coûte environ 60 €, mais elle est obligatoire.
Puis, un certificat médical de non contre-indication, établi par un médecin agréé par l’ARS.
Pas besoin d’être superman, mais il faut une bonne condition physique.
Soulever 80 kg plusieurs fois par jour, ce n’est pas anodin.
Vous devez aussi présenter un certificat de vaccinations à jour, notamment contre l’hépatite B.
Les ambulanciers sont considérés comme des professionnels de santé.
Ils sont donc soumis aux mêmes obligations.
Enfin, un stage d’observation de 70 heures en continu.
Soit deux semaines complètes dans un service de transport sanitaire.
Ce n’est pas une formalité.
C’est là que vous voyez la réalité du terrain.
Et souvent, c’est là qu’on décide de continuer… ou d’abandonner.
📋 Documents requis
- Permis B (3 ans minimum)
- Certificat médical
- Attestation TARS
- Vaccinations à jour
- Stage d’observation 70h
🎓 Formation DEA
- Durée : 6 mois (801 heures)
- 556h de théorie
- 245h de stage
- AFGSU2 incluse
Par ailleurs, il n’y a aucun diplôme scolaire exigé.
Pas de bac, pas de CAP.
Seule compte la motivation.
Mais attention, le niveau scolaire influence le rythme de l’apprentissage.
Si vous avez arrêté l’école jeune, préparez-vous à bosser dur.
Le processus de sélection en IFA
Les Instituts de Formation des Ambulanciers (IFA) sont nombreux, mais pas tous égaux.
La sélection se fait en deux temps.
D’abord, le dossier d’admissibilité.
Vous devez fournir un CV, une lettre de motivation, et un document manuscrit.
Ce dernier est important.
Il doit raconter une expérience personnelle ou professionnelle en lien avec le métier.
Pas besoin d’être poète.
Mais il faut montrer qu’on a réfléchi.
Ensuite, l’entretien d’admission.
Un jury de trois personnes vous pose des questions sur votre projet, votre connaissance du métier, votre capacité à gérer le stress.
Ils cherchent à savoir si vous êtes prêt mentalement.
Pour les auxiliaires ambulanciers ayant au moins un an d’expérience, une dispense est possible.
Pas d’entretien.
Juste un dossier à déposer.
Ça va vous permettre d’accélérer le processus.
Le contenu de la formation DEA en 2025
La formation dure 6 mois en cursus initial, soit 801 heures.
Elle est divisée en deux grands blocs : la théorie et la pratique.
Les 556 heures de cours couvrent cinq domaines principaux :
Le premier bloc concerne la prise en soin du patient.
Vous apprenez à évaluer l’état d’un blessé, à le rassurer, à adapter votre geste.
Pas de panique, pas de précipitation.
Juste de l’efficacité.
Le deuxième bloc traite des gestes d’urgence.
Vous obtenez l’AFGSU2 (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence niveau 2).
C’est une certification obligatoire.
Elle vous permet d’intervenir en cas de malaise, d’arrêt cardiaque, ou de difficultés respiratoires.
Le troisième bloc est consacré à la conduite.
Pas seulement le code de la route.
Mais aussi la conduite en urgence, les manœuvres de sécurité, l’utilisation de la sirène.
Vous apprenez à éviter les obstacles, à anticiper les comportements des autres usagers.
Le quatrième bloc porte sur l’entretien du véhicule et du matériel.
Vous devez savoir désinfecter un brancard, vérifier une bouteille d’oxygène, réparer un défaut mineur.
Parce que personne ne vient vous aider à 2 h du matin sur l’autoroute.
Le cinquième bloc est le travail en équipe.
Vous apprenez à transmettre des informations, à collaborer avec un collègue, à gérer les tensions.
Parce qu’un binôme qui ne communique pas, c’est un danger.
Les 245 heures de stage sont réparties en plusieurs lieux :
Deux semaines en entreprise de transport sanitaire.
Deux semaines en unité de soin d’urgence (comme le SAMU).
Et trois semaines en structures variées : pédiatrie, gériatrie, chirurgie, psychiatrie.
C’est là que tout se joue.
C’est là que vous passez du statut d’élève à celui de professionnel.
Deux sessions par an sont organisées :
Une en février, l’autre en septembre.
Les dates de concours tombent en décembre et juillet.
Coût et financement de la formation Ambulancier
Le prix ? Environ 5 860 € en financement personnel.
Ajoutez 70 € de frais de fonctionnement et 128 € de frais de dossier.
Soit un peu plus de 6 000 € au total.
Si vous êtes pris en charge par un employeur, un OPCO, ou France Travail, le coût grimpe à 6 800 €.
Mais c’est eux qui paient.
Les aides existent.
France Travail, le Conseil Régional, Transition Pro, l’AGEFIPH…
Tout dépend de votre situation.
Demandeur d’emploi, salarié en reconversion, ancien militaire…
Les dispositifs varient.
Ce qui n’est jamais pris en charge ?
L’hébergement, les repas, les transports, les fournitures.
Et le stress.
Eh oui, ça ne se facture pas, mais c’est cher.
D’ailleurs, notre guide complet sur les formations en 2025 pourrait vous aider à mieux anticiper les coûts cachés.
Accessibilité pour les personnes en situation de handicap
Les IFA ont un référent handicap.
Son rôle ? Évaluer vos besoins, proposer des aménagements, faciliter votre intégration.
Une visite médicale est obligatoire.
Elle permet de déterminer si vous pouvez exercer sans danger pour vous ou les patients.
Mais pas d’inquiétude.
Beaucoup de personnes en situation de handicap deviennent ambulancières.
Avec des aménagements adaptés, tout est possible.
Devenir Auxiliaire Ambulancier : Une première étape accessible
Parfois, on n’est pas prêt à foncer tête baissée.
On veut d’abord essayer, voir, sentir.
C’est là que l’auxiliaire ambulancier entre en scène.
Qu’est-ce qu’un Auxiliaire Ambulancier et ses missions ?
L’auxiliaire n’a pas le DEA.
Il ne peut pas pratiquer de gestes médicaux autonomes.
Mais il est indispensable.
Son rôle ? Assister l’ambulancier diplômé.
Aider à la manutention, surveiller le patient, nettoyer le matériel, remplir les papiers.
Il peut conduire un véhicule sanitaire léger (VSL), mais pas une ambulance en urgence.
Souvent, il est le "second" dans le binôme.
Celui qui tient la main du patient pendant que l’autre conduit.
Celui qui calme l’enfant, rassure la grand-mère, aide à respirer.
C’est un métier à part entière.
Avec ses propres règles, son propre code déontologique.
Et une reconnaissance croissante.
Comment devenir Auxiliaire Ambulancier (conditions, formation) ?
Les conditions sont plus souples que pour le DEA.
Vous devez avoir le permis B.
L’AFGSU2.
Une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’ambulance.
Et un certificat médical.
La formation dure environ 140 heures, soit trois semaines.
Elle se déroule en centre agréé.
Elle couvre l’hygiène, la sécurité, la communication, la manutention, les gestes d’urgence.
À la fin, vous obtenez un titre professionnel.
Pas un diplôme d’État, mais une certification reconnue.
Et le meilleur ?
Beaucoup d’auxiliaires deviennent ambulanciers après quelques années.
Le métier sert de tremplin.
Il permet de gagner de l’expérience, de se former sur le terrain, de se décider.
D’ailleurs, notre guide sur les métiers de l’avenir en 2025 montre que cette voie est de plus en plus populaire.
Les qualités et compétences essentielles de l’Ambulancier et de l’Auxiliaire Ambulancier
Ce n’est pas un métier pour tout le monde.
Il y a des qualités humaines que personne ne peut vous apprendre.
Qualités humaines
L’empathie, d’abord.
Vous allez croiser des gens au plus bas.
Malades, blessés, isolés.
Il faut savoir les écouter, les regarder, les toucher avec respect.
Le sang-froid, ensuite.
Un accident grave, un arrêt cardiaque, un enfant en détresse…
Vous ne pouvez pas paniquer.
Pas même une seconde.
La responsabilité.
Quand vous conduisez avec un patient à l’arrière, chaque virage compte.
Chaque décision a des conséquences.
L’autonomie et l’esprit d’équipe.
Vous travaillez souvent seul, mais jamais isolé.
Vous devez savoir gérer les conflits, partager l’information, collaborer.
La disponibilité.
Les week-ends ? Les nuits ? Les jours fériés ?
C’est votre quotidien.
Et ce n’est pas négociable.
Et enfin, la condition physique.
Soulever, porter, installer.
Pas une fois, mais des dizaines de fois par jour.
Sans ça, vous ne tenez pas six mois.
Compétences techniques
La maîtrise de la conduite est évidente.
Mais pas seulement.
Il faut savoir conduire vite, en urgence, sans mettre en danger.
Et savoir s’arrêter net si besoin.
Les connaissances médicales de base sont cruciales.
Surveiller une tension, poser un masque, identifier un malaise.
Ce n’est pas du diagnostic, mais de la vigilance.
L’hygiène et l’asepsie.
Un brancard mal nettoyé peut tuer.
Un défibrillateur mal rangé peut sauver.
Chaque détail compte.
La communication professionnelle.
Dire "le patient est inconscient" n’a pas le même poids que "il dort".
Il faut être clair, précis, factuel.
Et la gestion des risques.
Anticiper l’imprévu.
Prévoir les obstacles.
Être prêt à tout.
Carrière et perspectives : Salaire, débouchés et évolution
On ne choisit pas ce métier pour l’argent.
Mais il faut bien vivre.
Salaire et rémunération
Le salaire de départ est autour du SMIC, soit environ 1 700 € nets en 2025.
Avec les primes, les heures supplémentaires, on atteint vite 1 900 à 2 100 €.
En poste public, la grille est claire.
Après cinq ans, on peut dépasser 2 300 €.
Avec des primes de nuit, de week-end, de risque.
En indépendant, les revenus varient.
Mais un bon ambulancier, bien implanté, peut gagner entre 3 000 et 5 000 € par mois.
Après charges, bien sûr.
Les auxiliaires gagnent entre 1 600 et 1 900 €.
C’est moins, mais c’est un début.
💰 Répartition salariale 2025
1 700 - 1 900 € nets
1 900 - 2 300 € nets
3 000 - 5 000 € bruts
1 600 - 1 900 € nets
Débouchés et marché de l’emploi en 2025
Le secteur recrute.
En moyenne, 1 500 embauches par an.
Et la demande ne faiblit pas.
Les régions comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Île-de-France, ou la Nouvelle-Aquitaine sont en tension.
Les entreprises cherchent des profils, surtout en urgence.
Les hôpitaux aussi.
Le turn-over est faible, mais les départs à la retraite créent des besoins.
Et les concours sont de plus en plus prisés.
Évolution de carrière
On croit que c’est un métier sans avenir.
C’est faux.
Un ambulancier peut devenir régulateur en hôpital.
Il organise les déplacements, coordonne les équipes, gère les priorités.
C’est un poste à responsabilité.
Il peut devenir formateur en IFA.
Transmettre son savoir, former la prochaine génération.
C’est gratifiant.
Ou alors, monter sa propre entreprise.
Avec plusieurs véhicules, une équipe, des contrats avec les cliniques.
C’est risqué, mais passionnant.
Et même partir à l’étranger.
Certaines ONG recrutent des ambulanciers pour des missions humanitaires.
En Afrique, en Asie, en Amérique du Sud.
Maintenant, si vous hésitez encore, posez-vous cette question :
Est-ce que vous voulez un job, ou une mission ?
Parce que devenir ambulancier, ce n’est pas choisir un métier.
C’est choisir une vie.
Et ça, aucun diplôme ne peut le dire.
Mais votre cœur, si.
⚠️ Testez votre aptitude au métier
Répondez à ce quiz rapide pour savoir si vous avez les qualités humaines essentielles pour devenir ambulancier.
❓ FAQ – Vos questions, nos réponses
Comment devenir Ambulancier (conditions, formation) ?
Il faut le permis B depuis 3 ans, un certificat médical, l’autorisation préfectorale TARS, une attestation de vaccinations, et un stage d’observation de 70 h. Ensuite, intégrer un IFA via un dossier et un entretien. La formation dure 6 mois et mène au DEA.
Comment faire pour devenir Auxiliaire Ambulancier (conditions, formation) ?
Il faut le permis B, l’AFGSU2, un certificat médical, et une attestation préfectorale. La formation dure 140 h et permet d’assister l’ambulancier dans ses missions.
Comment devenir Ambulancier ou Ambulancière ?
Les conditions sont les mêmes pour tous les genres. Le DEA est accessible sans limite d’âge ni diplôme scolaire. Les femmes sont de plus en plus nombreuses dans ce métier, notamment dans le secteur public.