Combien de fautes sont autorisées au Code de la route ? Réussir l'examen théorique

L’examen du Code de la route reste une étape incontournable pour tout futur conducteur. Beaucoup se demandent : combien d’erreurs sont permises ? La réponse est simple : 5 fautes maximum. Réussir, c’est obtenir 35 bonnes réponses sur 40.

Jeune femme révisant le Code de la route avec un ordinateur et des panneaux de signalisation

Le stress monte, les mains deviennent moites, et une question tourne en boucle : *combien de fautes peut-on faire sans tout rater ?* Rassurez-vous, les règles sont claires. En 2025, comme depuis des décennies, vous avez droit à 5 erreurs lors de l’Épreuve Théorique Générale (ETG). Pas une de plus.

Alors oui, c’est strict. Mais ce n’est pas insurmontable. L’objectif est d’assurer une sécurité routière de base, pas de trier les génies. Et franchement, si vous ratez de peu, ce n’est pas la fin du monde. L’essentiel, c’est de bien comprendre ce qui se joue.

Le nombre de fautes maximales pour réussir le Code de la route

Pour décrocher ce fameux papier rose, vous devez atteindre 35 points sur 40. Chaque bonne réponse vaut un point entier. Aucun demi-point, aucune indulgence. C’est tout ou rien.

Pire, certaines questions exigent plusieurs réponses justes. Par exemple, on vous montre une scène avec un feu orange, un piéton sur le passage clouté, et un bus à l’arrêt. Vous devez cocher toutes les actions à éviter. Une seule erreur dans le lot, et c’est zéro. Pas de partage.

💡 Le saviez-vous ?

La règle des 5 fautes maximum n'est pas une nouveauté de 2025. Elle est en vigueur depuis 1921 ! Ce système a traversé les époques et prouve son efficacité pour la sécurité routière.

Et non, ce n’est pas une nouveauté de 2025. Cette règle date de 1921. Oui, 1921 ! Elle a traversé les guerres, les crises, les évolutions technologiques… et tient toujours. Ça montre à quel point le système est ancré. Et ça prouve aussi qu’il fonctionne.

L'examen du Code de la route : structure et notation

L’épreuve dure environ 30 minutes. 40 questions à choix multiples, projetées sur écran. Vous avez 20 secondes par question. Pas une de plus.

Schéma de la structure de l'examen du Code de la route avec 40 questions et 10 thématiques

Chaque question provient d’un panel officiel, couvrant exactement 10 thématiques réglementaires. Il n’y a pas de surprise. Pas de piège. Juste de la logique, de la vigilance, et un peu de mémoire.

Les questions sont variées : des panneaux, des priorités, des comportements à risque, des gestes de secours. Certaines sont illustrées par des vidéos courtes. D’autres par des schémas. Depuis la réforme de septembre 2023, chaque question indique clairement si une ou plusieurs réponses sont attendues. C’est un vrai soulagement.

Enfin, la notation est binaire. Vous avez juste ou vous avez faux. Pas de nuance. Et c’est ce qui fait toute la pression. Mais aussi ce qui rend la réussite plus nette.

Les 10 thématiques officielles à réviser

Pour ne rien laisser au hasard, voici les blocs à maîtriser absolument :

  • La signalisation routière
  • Les règles de priorité
  • Les croisements et dépassements
  • L’arrêt et le stationnement
  • La visibilité et l’éclairage
  • Les usagers vulnérables et la sécurité routière
  • Les notions diverses (mécanique, documents, etc.)
  • Les premiers secours
  • L’impact environnemental de la conduite
  • Les comportements du conducteur

Chaque catégorie pèse sur l’examen. Négliger l’une d’entre elles, c’est courir un risque. Par exemple, les questions sur les usagers vulnérables reviennent souvent. Piétons, cyclistes, enfants : on vous teste sur votre attention.

Et les premiers secours ? Oui, ils font partie du code depuis 2018. Savoir quand activer l’alerte via l’application *SOS Alertes*, ou comment poser une victime, c’est noté. Pas besoin d’être médecin, mais il faut connaître les bases.

D’ailleurs, notre guide sur les formations en sécurité routière peut vous aider à renforcer vos bases. Ce n’est pas obligatoire, mais ça fait la différence.

Vrai ou faux : le Code va-t-il passer à 3 fautes ?

Non. Absolument pas. Cette rumeur court depuis des années, comme un virus résistant aux vaccins. Mais en 2025, rien n’a changé. Le seuil reste à 5 fautes.

On comprend d’où ça vient. Certains voudraient durcir les règles. Réduire l’insécurité routière, surtout chez les jeunes. Mais supprimer 2 erreurs autorisées ? Ce serait une catastrophe. Le taux d’échec exploserait. Les auto-écoles seraient submergées. Et le permis deviendrait inaccessible pour des milliers de candidats.

Pire, ça n’aurait pas d’effet réel sur la sécurité. Un conducteur qui fait 6 fautes n’est pas forcément plus dangereux qu’un autre. L’essentiel, c’est qu’il connaisse les règles vitales : priorité à droite, feux rouges, distances de sécurité.

Alors non, la réforme à 3 fautes n’existe pas. Pas en 2025. Et probablement pas avant longtemps. Ne perdez pas d’énergie à y croire.

Comment réduire son nombre de fautes au Code de la route ?

C’est là que tout se joue. Savoir qu’on a droit à 5 erreurs, c’est bien. Mais viser zéro, c’est mieux. Parce que le jour J, tout peut basculer : le stress, la fatigue, une question vicieuse.

Adopter une méthode de révision efficace

Tout d’abord, commencez par le livre de code. Oui, le vrai papier. Pas juste l’appli. Lire, surligner, prendre des notes. C’est lent, mais ça imprime. Ensuite, passez aux outils numériques.

Utilisez une application fiable. Pas n’importe laquelle. Celle qui suit le programme officiel, avec des questions réactualisées. Faites des séries courtes au début. Puis des examens blancs complets. En conditions réelles : 40 questions, 20 secondes chrono.

Personne révisant le code de la route sur tablette avec des notes manuscrites

Et surtout, analysez vos erreurs. Pas juste les compter. Comprendre pourquoi vous avez coché la mauvaise réponse. Était-ce une confusion de panneaux ? Un oubli de règle ? Une mauvaise interprétation d’image ?

Beaucoup bloquent sur les questions de priorité. Surtout dans les carrefours non réglementés. Ou sur les croisements avec des pistes cyclables. Ces thèmes-là, il faut les travailler en profondeur.

Varier les supports d’apprentissage

Apprendre en boucle les mêmes questions, ça fatigue. Et ça rend sourd. Changez de méthode.

Regardez des vidéos explicatives. Écoutez des podcasts en voiture. Imprimez des fiches et collez-les sur votre frigo. Même en faisant la vaisselle, vous pouvez réviser le sens d’un panneau.

Certaines plateformes proposent même des quiz sur les réseaux sociaux. Ou des sessions en direct sur Twitch. Oui, ça existe. Et c’est étonnamment efficace.

Et si vous êtes en candidat libre, ne vous isolez pas. Rejoignez un groupe d’entraide. Discutez. Posez des questions. Parfois, c’est en expliquant une règle à quelqu’un d’autre qu’on la comprend vraiment.

D’ailleurs, notre article sur la reconversion en métier du transport montre que même les pros doivent réviser leur code. Alors imaginez pour un débutant.

Travailler ses points faibles

Personne n’est bon partout. Certains maîtrisent la signalisation mais bloquent sur les premiers secours. D’autres connaissent les limitations de vitesse par cœur mais se trompent sur les arrêts obligatoires.

Identifiez vos lacunes. La plupart des applis de code le font pour vous. Elles sortent des statistiques par thème. Utilisez-les.

Concentrez-vous sur les domaines où vous faites plus de 2 ou 3 fautes sur 10 questions. C’est là que vous perdez des points. Et c’est là que vous pouvez en gagner.

Par exemple, si vous ratez souvent les questions sur les véhicules d’urgence, regardez des vidéos de situation. Voyez quand céder le passage, quand se garer, quand couper le moteur. Visualiser, c’est retenir.

Simuler l’examen en conditions réelles

Quand vous arrivez à faire 37 ou 38 bonnes réponses en série blanche, c’est bon signe. Mais ce n’est pas suffisant.

Il faut simuler le vrai stress. Alors, bloquez 30 minutes. Éteignez le téléphone. Asseyez-vous devant un écran. Et passez un examen complet, sans pause, sans aide.

Faites-le plusieurs fois. À des moments différents de la journée. Parfois le matin, parfois le soir. Parfois après le travail, quand vous êtes fatigué. Le jour J, vous ne choisirez pas vos conditions.

Et si vous ratez ? Ce n’est pas grave. Analysez. Corrigez. Reprenez. L’important, c’est de ne pas reproduire la même erreur deux fois.

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Conseils pour obtenir le Code du premier coup

Beaucoup rêvent d’y arriver du premier essai. Et c’est possible. Mais ça demande de la rigueur.

Réviser régulièrement, pas en urgence

Crammer la veille, c’est la pire stratégie. Votre cerveau ne retient rien à long terme. Mieux vaut 15 minutes par jour que 3 heures le samedi.

L’apprentissage espacé fonctionne. Vous oubliez un peu, puis vous révisez. Ça renforce la mémoire. C’est comme un muscle.

Alors, fixez-vous un créneau. Après le petit-déjeuner. Dans les transports. Avant de dormir. Et tenez-le.

Ne pas négliger les questions récurrentes

Certaines questions reviennent très souvent. Par exemple :

  • Quelle est la distance de sécurité à 90 km/h ?
  • Quand peut-on dépasser un bus à l’arrêt ?
  • Que faire en cas d’accident avec un animal sauvage ?

Connaissez-les par cœur. Elles sont faciles à repérer. Les applis les signalent souvent comme "fréquentes". Entraînez-vous dessus jusqu’à ce que ce soit automatique.

Gérer son stress le jour J

Le stress fait perdre des points. Il brouille la lecture. Il fait hésiter. Il fait cocher la mauvaise case.

Alors, respirez. Avant d’entrer, faites trois inspirations profondes. Une fois assis, lisez chaque question lentement. Relisez si besoin. Ne vous précipitez pas.

Et surtout, ne paniquez pas si une question vous semble obscure. Passez. Vous y reviendrez. Vous avez le droit de laisser une réponse vide. Mieux vaut ça que de tout rater par précipitation.

Se reposer la veille

Dormir moins pour réviser plus ? Très mauvaise idée. Un cerveau fatigué ne retient rien. Il fait des erreurs bêtes.

Alors, couchez-vous tôt. Évitez les écrans. Lisez un livre, écoutez de la musique douce. Votre cerveau a besoin de repos pour consolider ce que vous avez appris.

Que faire en cas d’échec à l’examen du Code ?

Échouer, c’est frustrant. Mais ce n’est pas une fatalité. Des milliers de candidats passent plusieurs fois avant de réussir. Et ils deviennent d’excellents conducteurs.

Analyser sa feuille de résultat

Après l’échec, on vous remet une feuille. Elle indique votre score : 32/40, 34/40, etc. Et surtout, elle détaile vos fautes par thème.

Ne la jetez pas. Regardez-la. Où avez-vous le plus échoué ? Signalisation ? Priorités ? Premiers secours ? C’est votre feuille de route pour la prochaine fois.

Beaucoup se plantent sur les questions de comportement. Par exemple : "Que faites-vous si vous vous sentez fatigué ?" Réponse : s’arrêter. Mais on hésite. On pense "je tiens encore". Et on coche mal.

⚠️ Attention : Ne baissez pas les bras !

L’échec n’est pas une preuve d’incompétence. C’est une étape. Beaucoup de gens réussissent à la deuxième, voire à la troisième tentative. Ce n’est pas grave.

Ne pas baisser les bras

Reprenez vos révisions. Concentrez-vous sur vos points faibles. Faites plus d’examens blancs. Et quand vous sentez que vous êtes prêt, réinscrivez-vous.

Pas de honte. Pas de pression. Chaque échec vous rapproche de la réussite.

Réinscrire sans attendre

En général, vous pouvez repasser dans un délai de 15 jours. Mais mieux vaut attendre un peu. Prenez le temps de bien réviser.

Et si vous êtes en candidat libre, vérifiez les dates disponibles. Certaines villes ont des files d’attente. Planifiez à l’avance.

D’ailleurs, le guide sur les offres d’emploi à Marseille montre que même pour un job, il faut parfois repasser plusieurs entretiens. Alors pour le code, ce n’est pas différent.

Et après le Code ? La route vous attend

Réussir le code, c’est une victoire. Mais ce n’est que le début. La vraie épreuve, c’est la conduite. Les autres usagers, la pluie, les embouteillages.

Mais le code, c’est la base. C’est ce qui vous permet de comprendre la route. De respecter les autres. De conduire en sécurité.

Alors, prenez ce moment au sérieux. Révisez bien. Ne trichez pas. Parce que ces règles, vous allez les appliquer tous les jours.

Et si vous hésitez encore, rappelez-vous : 5 fautes, c’est permis. Mais 0, c’est mieux. Et c’est à votre portée.

Questions fréquentes (FAQ) sur le Code de la route

Comment réduire son nombre de fautes au Code de la route ?

En ciblant ses erreurs, en révisant régulièrement, et en s’entraînant en conditions réelles. Identifier ses points faibles est la clé.

Est-ce que le Code va passer à 3 fautes en 2025 ?

Non. Cette rumeur est fausse. Le nombre maximal de fautes autorisées reste à 5.

Où peut-on réviser le Code gratuitement ?

Certaines auto-écoles en ligne proposent des tests gratuits. Des applis comme lePERMISLIBRE offrent aussi des séries d’entraînement sans frais.

Combien de temps faut-il pour préparer le Code ?

Entre 1 et 3 mois, selon votre rythme. L’essentiel est la régularité, pas la durée.

Faut-il aller en auto-école pour réussir ?

Non, mais c’est un vrai plus. Les cours collectifs aident à comprendre les règles complexes. Et les moniteurs peuvent corriger vos erreurs.

Que faire si on a 6 fautes ?

Ce n’est pas grave. Analysez votre feuille de résultat, travaillez vos lacunes, et repassez l’examen quand vous vous sentez prêt.

Sarah Dubois

Sarah Dubois

Experte en Orientation Professionnelle

Spécialiste en développement de carrière avec plus de 8 ans d'expérience dans l'accompagnement professionnel. Sarah aide les candidats à identifier leurs objectifs de carrière et à naviguer efficacement sur le marché de l'emploi moderne.

Expertise : Formation professionnelle, reconversion, développement de carrière